édith veut tout savoir
Puisqu'Édith veut tout savoir, allons-y...
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Chapitre 1 mon plus gros défaut
Za esbigne l'air de rien le papier d'aluminium qui entoure le dernier carré de chocolat noir Maxi Plaisir de Lindt, se demande s'il faut vraiment sortir du canapé pour aller passer ce maudit aspirateur, s'il ne serait pas plus urgent de ne rien faire pendant encore quelques minutes, repousse le chat qui tente, de ses sales griffes dévastatrices, l'ascension du coussin orange, remet à demain tout ce qui peut l'être et se blottit sous la couverture assortie au coussin en ce demandant ce qu'ils peuvent bien avoir de si grave, ces fameux péchés capitaux...
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Chapitre 2
Je renconte une personne ayant mon genre de caractère
(moi qui me croyait unique, mais bon, admettons)
C'est une femme.
Elle devient immédiatement la meilleure amie de Dame Za. Elles rigolent bêtement de choses bêtes, revoient pour la centième fois Marius-Fanny-César, se saoulent à parler de politique, chantent quelques chansons de Boby Lapointe ou de Ricet Barrier, et signent ensemble le manifeste du CCC*... Encore que. Za a déjà une meilleure amie, et pas des moindres, d'aucun pensant qu'elle est quasiment mythique... Alors elle en profite pour lui lancer une grande déclaration d'amour transatlantique ! Mia sorella !
La personne sus-mentionnée est un homme. Za l'épouse. Sur le champ. Ou un truc du genre. Parce qu'un mec aussi perclus de qualités qu'elle, c'est à dire drôle, cultivé, doté d'un caractère charmant, élégant, diplomate, économe de ses paroles, fin cuisinier... (rayer les qualificatifs erronés)
Chapitre 3
Ai-je déjà connu un amour interdit...
Oui, susurre Demoiselle Za en rajustant la mantille qui cache son visage afin de sortir du confessionnal sans être reconnue. Elle longe le mur, gratifie d'un discret coup de pied le chat de malheur qui ose se mettre en travers de son chemin, l'envoie valser dans le bénitier.
Chapitre 4
Que vois-je dans mon avenir...
(à part du flou)
Madame Za rajuste son châle violet à longues franges, redresse le turban orange qui vient de glisser de sa tête, balance un grand coup de latte au chat noir qui essaie de grimper le long du napperon recouvrant son guéridon. Puis elle sort une lingette Swiffer, époussette sa boule de cristal en plastique et voit...
... des livres, la mer bleue au bout des calanques, des orages, des couleurs inattendues, des livres, des sourires, des mots dits, des mots écrits, des mains tendues qu'on prend en riant, des livres, des poutous qui claquent... et aussi, oh, pas de neige, jamais !
Chapitre 5
De quoi est né mon dernier fou rire
Cette chère Za prévient ses amies : "Bon les filles, autant vous le dire, lorsque je bois un peu, mais même un tout petit peu, j'ai comme une barre, là, vaguement rouge, du meilleur effet, qui part de cette oreille et va jusqu'à celle-là. Ouais, en passant par les pommettes. Vous imaginez le truc. Alors, je ne bois pas. Ou rarement. Et il est comment ton champagne, alors ?" Le fou rire est arrivé après...
épilogue
Je n'ai pas de chat.
Je n'en aurai jamais.
*CCC : Comité Contre les Chats
une si monstrueuse photo
J'avais dit que c'était un challenge à large spectre, qu'on pouvait tout y mettre, un peu comme une soupe au caillou... Comme elle est loin, très loin pendant encore quelques mois, je me permets de relayer la première participation de Carotte au monstrueux challenge !
Ce sera une photo, car Carotte est une très excellente photographe.
Ce sera une photo qui arrive d'Inde, car Carotte est une globe-trotteuse invétérée.
Ce sera une photo merveilleusement monstrueuse...
Et voici ce que la voyageuse en dit...
C'est une sculpture d'un temple de Bubaneshwar dans l'Orissa (côte est de l'Inde). Mais on en trouve un peu partout. Les hindous représentent souvent des animaux monstrueux, des chimères, mélange de plusieurs animaux sur leurs temples. Ils appellent ça des yahli si je ne m'abuse. "Animaux mythiques composés de certaines parties du dragon, de la vache, du lion ou encore de l'éléphant." dixit le Routard.
J'en profite pour envoyer un sac à dos de biZettes à Carotte, notre grande Carotte qui a une si jolie vie, qui est devenue une si belle personne... Et ce ne sont pas ses parents qui me
contrediront !
moi, peur ?
J'aime particulièrement cette gravure de Gustave Doré qui ouvre le recueil des contes de Perrault. Une mère-grand lit tranquillement une histoire à un bataillon de bambins. La mère de famille, ange protecteur parfait et suave, surveille la nichée, sans se douter un instant de ce qui grandit dans l'esprit de ses minuscules...
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... l'effroi ! |
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![]() ... même Polichinelle n'a pas l'air à la fête. |
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Et puis il y a inévitablement celui qui s'ennuie, l'archétype du pré-ado revenu de tout, même Gustave Doré connaissais cette engeance... |
À moins que... Parfois j'imagine que rien de tout cela n'est innocent et que les deux punaises font exprès de terroriser les affreux qui ont boudé le hachis parmentier à midi... Mais c'est sans doute encore une manifestation de mon mauvais esprit...
Et tant qu'on en est aux choses affreuses et à Gustave Doré, et quitte à me répéter un brin, que dites-vous de ça ?
Le petit Poucet, 1867 |
et l'indispensable Yark, illustration de Laurent Gapaillard, 2011 |
Je ne saurais trop vous conseiller de revoir les contes de Perrault à travers le regard de Gustave Doré. Son Petit Chaperon rouge est glaçant de sobriété, le regard de Barbe-Bleue hantera vos cauchemars, quant au Petit Poucet, chef d'oeuvre d'angoisse crépusculaire, je pense qu'il n'est pas pour rien dans mon aversion pour les promenades en forêt...
monstrueux challenge
On lance des trucs, comme ça et puis...
Et puis, pourquoi pas ?
UN MONSTRUEUX CHALLENGE !
Disons qu'on se donne une petite année,
mettons jusqu'en décembre 2012.
Ce sera un challenge cool,
pas de niveaux,
tout genre littéraire est le bienvenu,
album, roman, nouvelle...
Ce challenge peut très bien cohabiter avec un autre,
je ne suis pas jalouse...
Pour vous inscrire,
laissez ici un commentaire pour m'annoncer votre ralliement,
postez une bafouille sur votre blog avec lien vers le Cabas,
faites circuler !
Ensuite, chaque fois que vous rencontrez un monstre,
laissez un message ici,
je créerai une page monstrueuse spéciale.
Tradition challengeuse : le logo.
Comme je ne doute de rien (et surtout pas de moi),
comme je n'arrivais pas à choisir
entre tous les monstres de mon coeur,
je vous ai patouillé un monstrounet,
que v'là !
Alors, qui en est ?
néandertal (et des poussières)
Je suis énervée.
La hausse de la TVA sur le livre, évidemment.
Mais pas que.
Disons-le tout net, ce n'est pas parce qu'on est un auteur plutôt doué de ses dix doigts qu'on peut tout se permettre ! Ce recueil de nouvelles, à peine teinté d'anachronisme, nimbé d'un humour fin et délicat, est l'oeuvre de l'infréquentable Yann Fastier, dont la vocation de paléontologue saute aux yeux dès les premières lignes et dont le grand talent fait pâlir de jalousie Yves Coppens à tel point qu'il n'a pas signé la préface de ce livre, lui si prompt habituellement à se prêter à ce genre d'exercice. Laissez-moi reprendre mon souffle une seconde, j'écris rarement des phrases si longues... Mais il y des circonstances où franchement.
Il y a quelque chose des Tontons flingueurs chez ces Néandertaliens pur jus ! Je ne suis pas du genre sportif, alors, suivre les aventures de Yob le chasseur de gazelles et de ses congénères... Enfin, suivre, c'est beaucoup dire, moi, les épines dans les pieds, qu'il faut ensuite enlever avec les dents, la DRP (Dégustation Réciproque de Poux) je ne suis pas sûre de vraiment adhérer... Mais à part ça, ils sont plutôt sympathiques, les préhistoriques, un rien potaches, de mauvaise foi, couards, vantards, et picoleurs. Parce que, de ce côté-là... Et que du bizarre. Ils en descendent des calebasses de krög ! - une boisson fermentée à base de brôôhtt, pour ceux qui ne connaîtraient pas. Quand ce n'est pas du krüg, une boisson fermentée à base de mousse, pour ceux qui ne connaîtraient pas. Quand ce ne sont pas carrément des cocktails, mélange de boissons fermentées à base de divers trucs, rituellement consommées pour conjurer le déclin de l'astre du jour.
Et puis des fois, le dur s'attendrit. Et pas seulement quand on lui tape dessus, non.
Bon, évidemment, ma cousine Youna-Youna, elle fait bien ce qu'elle veut, hein ! on n'est pas mariés, je ne suis pas jaloux, mais en tant qu'équipier privilégié pour la cueillette des tatous, je me suis senti le droit de... Comment dire ? De lui signifier que mon affection lui était acquise pour autant que n'interféraient pas trop ostensiblement les manoeuvres de quelque individu ventripotent dont les gras appétits ne sauraient en aucun cas rivaliser avec les finesses de ma nature d'artiste.
Et cette histoire d'évolution... Bien encombrante, cette évolution. On ne peut plus se balader sur quatre pattes tranquillement, l'art rupestre n'est plus ce qu'il était, jusqu'aux bonnes vieilles méthodes de chasse qui se perdent ! Et je ne vous parle pas de ces moments curieux où Yob est gagné par la poésie, une faculté curieuse qui le fera exclure du joyeux mais viril groupe de chasseurs pour rejoindre celui des écosseurs de chenilles, certes moins aventureux, mais uniquement composé de filles, et pour les filles, la poésie, y a pas mieux.
Au Panthéon de mes héroïnes favorites, aux côtés de Bonnemine, Ma Dalton, Mlle Legourdin, j'ajouterai désormais, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, Brââj-au-Beau-Nombril, la douce maman de Yob. Une femme comme on les aime, pas forcément un top model mais un caractère bien trempé, une qui ne s'en laisse pas compter, même en face d'une horde de primitifs sous l'emprise de boissons à base de rutabaga fermenté...
Alors comme on n'est pas des sauvages et qu'on connaît les usages de la politesse, on prévient d'abord qu'on va se fâcher,
pour éviter tout malentendu. Et pour ça, le plus souvent, on envoie maman.
Elle fait ça très bien.
Ce n'est pas qu'elle ait une grosse voix, ma mère, ou qu'elle connaisse plein de gros mots... Non, son truc à elle, ce serait plutôt l'insinuation blessante et le lancer de mottes de terre.
Mais alors d'où vient l'énervement sus-cité ? Mais nom de nom, par le Grand Tatou Bigbaong !
Je rigolais depuis une bonne heure, tout en voyant à regrets se pointer les dernières pages, je n'avais franchement pas envie de les quitter, les hirsutes. Et c'est là que tout a dérapé. La dernière nouvelle, celle qui s'intitule Octobre, mon mois préféré, mais c'est une autre histoire...
Et j'ai arrêté de rire, ma gorge s'est serrée et mes yeux se sont remplis d'eau. Ce texte-là, tout en restant dans le ton du reste, est à part, suspendu, vaguement en phase avec mon humeur du moment. Je suppose que Môssieur Fastier doit être fier de son coup. Non, on ne fait pas ça à un lecteur innocent et qui ne vous a rien fait !
Ah oui, j'oubliais : ruez-vous donc chez votre libraire et achetez ce livre.
Sinon, je vous envoie Brââj-au-Beau-Nombril !
illustrations de Morvandiau,
Atelier du Poisson Soluble
mars 2011
le bal des échassiers
Il est parfois de ces petits miracles...
... auxquels on croit à peine,
même lorsqu'on tient l'album entre ses mains.
Le Bal des échassiers est le premier album de Paul Echegoyen, pincez-vous et relisez : le premier album. Je n'ai pas vraiment de mots pour décrire la grâce de ses illustrations, l'univers particulier qui s'y déploie avec élégance.
Le sujet était un tantinet casse-gueule... Un petit peuple pacifique, voire inoffensif, voit tous les ans son coin de forêt piétiné par des échassiers qui repartent comme ils sont venus, inconscients des ravages causés par leur joyeuse fête. Une des petites créatures trouvera un moyen de communiquer avec les magnifiques échassiers... Dans cette histoire, pas de méchants, des inconscients. Et une solution, si simple. Petitou y a vu un conte sur le pardon. Une belle histoire, susurrée, pas une leçon balourde.
Juste quelques mots posés en regard de dessins si beaux, si beaux...
Sébastien Pérez signe un texte léger et délicat, ponctué de quelques mots inventés qui lui donnent une teinte poétique toute particulière.
Les pluies du lever nettoient peu à peu le sol des résidus du bal, et les ruisseaux nous offrent leur eau limpide. Les enfants y pataugent de nouveau
gaiement en dégustant les pousses naissantes d'artifloches.
Un grand et beau format, une couverture et du papier mats, cet album est un objet magnifique, vraiment destiné aux enfants, et un régal pour les adultes qui le leur liront - il n'y a pas d'âge pour s'entendre lire une belle histoire.
Pour voir dessiner Paul Echegoyen,
rendez-vous sur le site de la Soupe de L'espace (ben oui, encore),
une vidéo vous y attend !
y a-t-il une vie après le Yark ?
Il semblerait que la saison soit à l'emballement, alors emballons-nous ! J'ai devant moi un album tout frais qui va vous plaire, j'en suis sûre. Après le Yark, je l'avoue, j'étais un peu embarrassée... Qu'est-ce qui, après ce scud littéraire et visuel pouvait trouver grâce à nos yeux tourneboulés ? Car notre nouvel ami a beau être charmant, il n'en est pas moins encombrant (ôte ta patte de là !). Et depuis qu'il rôde chez nous, la vie est un peu compliquée (non, ne bave pas dans la soupe ! Ben oui, il n'y a que des légumes dedans, désolée, pas de ravitaillement, Petitou est malade et je n'ai pas encore repris l'école). Je vous parlerai donc aujourd'hui de cet album magnifique :
(oui, d'accord, depuis que tu te laves les dents trois fois par jour, tu as un très joli sourire, je l'avoue, non, non, ça va, je l'ai vu, mais dis-moi, tu te laisserais pas pousser les griffes, par hasard ? C'est pour mieux me ? Montre-moi le livre que tu es en train de lire ! "Le petit chap..." ? Laisse tomber, ça ne va pas te plaire ! Rends-le moi tout de suite !) Cet album incroyable, disais-je, d'autant plus remarquable que (quoi ? Oui, moi aussi j'ai faim, je termine ça et je mouline la soupe. Comment ça "très faim" ? Dis donc, je n'aime pas trop la façon dont tu me regardes... Il y a du jambon dans le frigo, si tu veux. Un ? Un bisou ? Je ne saurais pas t'expliquer pourquoi mais je ne le sens pas, là...
Non...
Nooon !
Pas ça !
AAAAAHHH !!!!!)
Le Yark
Bertrand Santini et Laurent Gapaillard
Grasset Jeunesse
le yark
Voilà pourquoi je garde toujours les cheveux très courts.
Même décoiffée par ce genre de livre,
je reste digne, impeccable.
Alors, mettez vos capuches,
resserrez les élastiques vos couettes,
accrochez-vous à votre ombrelle...
Prêts ?
Car voici
le Yark !
Enfin, un bout du Yark.
Je vous livre immédiatement le nom des deux coupables : Bertrand Santini et Laurent Gapaillard. Car ce livre est un pur scandale. Oui, un pur scandale d'intelligence, salement bien écrit, salement bien illustré. Autant vous le dire franchement, on n'a pas affaire à des amateurs. Non, la noirceur de leur âme transparaît derrière chaque mot, derrière chaque trait. On se retrouve contraint de lire ce court roman jusqu'au bout, d'une traite, et on finit par retourner en savourer les premiers chapitres, les plus croustillants, le genre qui craque sous la dent comme un os tendre. Quelle délicieuse torture que ce texte enlevé, pétillant, drôle, brillant. Quand je vous dis qu'on est dans l'exceptionnel, le redoutable !
Le Yark est un ogre monstrueux et goulu, un vrai gourmet à la digestion délicate. Seul l'enfant sage trouve grâce à ses papilles. Seulement, vous l'admettrez avec moi, ce genre de gourmandise se fait rare. Et c'est là tout le drame. Trouver du chérubin à se mettre sous la dent n'est pas une mince affaire. Le Yark moderne n'est pas à la fête.
Hélas notre époque contraint le Yark au régime. Les temps modernes ne produisent quasiment plus d'enfants comestibles.
De nos jours les chenapans pullulent sur terre comme des pustules au menton des sorcières. Les cours d'école grouillent d'un petit peuple bête et méchant, portrait craché de leurs parents. (chapitre 3, Les enfants modernes)
Si encore ce Yark n'avait été qu'un texte purement jubilatoire, mais non ! Il fallait encore l'accompagner d'illustrations monstrueuses, réjouissantes d'horreur et de virtuosité, d'influences et de références bien digérées. Je vous conseille l'article enthousiaste de Jean de la Soupe de l'Espace avec, en commentaire, l'emballement d'un autre illustrateur, pas manchot lui non plus, avouons-le !
Le Yark ne rejoindra pas tout de suite l'étagère des mes présssssieux, non, je vais le laisser traîner, exprès, à portée d'yeux minuscules et impressionnables. Ce livre est un remède contre la médiocrité. Après l'avoir lu, jamais plus un marmot ne supportera de guimauve à base de mignonne coccinelle ou de trognon lapin.
Seul bémol, mais tout petit, seul bémolounet donc, la fin. J'aurais aimé me vautrer dans le ricanement jusqu'au bout... À croire que ce livre libère les pires instincts en chacun de nous, ou seulement est-il salvateur pour ceux qui sont quotidiennement et professionnellement en butte aux grouillantes créatures dont le Yark se repaît...
- Que fais-tu ici ? insiste le petit Anglais.
Ne surtout pas répondre ! se redit le Yark en se mordillant l'intérieur des joues. Pas question de se laisser embobiner ou attendrir ! C'est que c'est un sensible, le Yark ! Combien de fois pour avoir trop conversé avec sa proie, a-t-il ressenti un peu de peine au moment de la croquer ? Ce n'est déjà pas drôle de devoir chasser sa nourriture. S'il faut en plus sympathiser avec son dîner!
Tuer son prochain est une sale besogne et aucun monstre ne trouve de charme à ces crimes carnivores, exception faite, bien sûr, des vampires, des zombies et des toréadors. (chapitre 6, Lewis)
Grasset Jeunesse (chapeau bas !)
Octobre 2011 (tout frais)
80 pages (pas assez)
Et allez donc jeter un oeil au blog de Laurent Gapaillard,
vous n'en reviendrez pas !
Ou alors, dans très longtemps...
l'herbe tendre
D'avoir vécu le cul dans l'herbe tendre
et d'avoir su m'étendre
quand j'étais amoureux
J'aurais vécu obscur et sans esclandre
en gardant le coeur tendre
le long des jours heureux
Pour faire des vieux os
faut y aller mollo
pas abuser de rien pour aller loin
Pas se casser le cul savoir se fendre
de quelques baisers tendres
sous un coin de ciel bleu
1968
interprété par Michel Simon et Serge Gainsbourg
paroles : Serge Gainsbourg
musique : Serge Gainsbourg & Michel Colombier