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christelle dabos

1723 pages

Publié le par Za

Moi, l'été, je tourne des pages.

Za, blogueuse et lectrice impénitente

1723 pages

Intrigante, accrocheuse, cette couverture. Et l'annonce d'un roman dont l'héroïne est un gorille femelle, n'en parlons pas. Alors, on tourne autour, on l'ouvre, et on est embarqué par une histoire formidable, à mi-chemin entre l'intrigue policière et le roman d'aventure, formidable galerie de portraits, de la chanteuse de fado au maharadja.

1723 pages

Sally Jones, puisque c'est son nom, sait lire, écrire, manie la clé à molette avec génie. Mécanicienne à bord du Song of Limerick, elle est plongée dans une sombre histoire de complot (mais une histoire de complot n'est-elle pas toujours sombre ?) qui voit le capitaine Koskela accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis. Sally Jones n'aura de cesse que de prouver son innocence. Et c'est parti pour une enquête hors norme, menée - à la première personne - par l'intelligente et courageuse Sally Jones. 
Retenez le nom de Jakob Wegelius, auteur illustrateur suédois, à qui l'on doit aussi les images qui ouvrent le livre, les en-tête de chapitres.  Le 5 octobre paraitra Sally Jones, La grande aventure, récit qui se situe chronologiquement avant ce roman.

Sally Jones
Jakob Wegelius
traduit par Agneta Ségol & Marianne Ségol-Samoy
Editions Thierry Magnier, 2016

 

1723 pages

Et de 3 ! Miss Peregrine sera donc une trilogie. Ce dernier opus plonge le lecteur dans un univers encore une fois fort différent des précédents, Miss Peregrine et les enfants particuliers et Hollow City. Jack et Emma sont sur les traces de Miss Peregrine, des Ombrunes et des Particuliers enlevés par les Estres et sous bonne garde de redoutables Sépulcreux - ami lecteur, si tu n'as pas encore lu Ransom Riggs, cette phrase te paraitra sans doute obscure, j'ai fait exprès. Voici nos héros évoluant dans une version parallèle des bas-fonds de Londres, l'Arpent du Diable - nul doute que Ransom Riggs ait lu Le peuple d'en bas de Jack London. La bibliothèque des âmes est de loin le roman plus sombre de la série. Il galope sans un temps mort vers le dénouement dont je ne dévoilerai évidemment rien, même si, je l'avoue, il mitige un peu l'enthousiasme que j'aurai pu avoir pour ces enfants particuliers. Les photographies sont toujours-là, étranges et inquiétantes. Elles demeurent la marque de fabrique de ces romans à l'univers taillé sur mesure pour Tim Burton, évidemment. Rendez-vous le 5 octobre pour le film... Tiens, le même jour que la sortie des pré-aventures de Sally Jones...

Miss Peregrine et les enfants particuliers
La bibliothèque des âmes
Ransom Riggs
traduit par Sidonie Van den Dries
Bayard Jeunesse, 2016

 

1723 pages

Si, comme moi, vous avez dévoré le premier tome, Les fiancés de l'hiver, vous devriez retrouver avec plaisir Ophélie, la passe-miroir.  On ne peut que s'attacher à cette anti-héroïne maladroite, déterminée, à l'écharpe tout droit sortie d'un roman de Boris Vian. Christelle Dabos creuse avec bonheur le sillon du premier tome. Chaque lieu est un personnage à part entière, doté de ses propres pouvoirs, tout comme les protagonistes de cette histoire. Une enquête policière s'entremêle cette fois aux intrigues de cour. On évolue sans peine d'un ascenseur à un autre, d'un miroir à l'autre, dans la citacielle hostile et baroque de Farouk, l'esprit de famille du Pôle. Les faux-semblants s'accumulent, les coups de théâtre tiennent en haleine. Les disparus du Clairdelune  est un roman immersif et terriblement efficace. Et n'oublions pas la magnifique couverture signée Laurent Gapaillard !

La passe-miroir
Les disparus du Clairdelune, tome 2
Christelle Dabos
Gallimard Jeunesse, 2015

 

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