inventaire d'un cabas en vacances
Et voilà que le cabas des vacances se manifeste, réclame sa cargaison de livres ! Et le choix est crucial. Certains étés restent marqués par un livre, un auteur... Il y a eu l'été du Seigneur des Anneaux où j'ai appris qu'on pouvait tomber amoureux-se d'un être de papier, Aragorn... l'été de Belle du Seigneur... l'été de Bjorn Larsson et ses 1800 pages avalées d'un seul trait...
Cette année, toujours optimiste, j'embarque:
Moby Dick en premier !
quelques Marie-Aude Murail:
Charles Dickens & Malo de Lange, fils de voleur
deux ou trois Vargas de chez Librio:
Salut et liberté, Petit traité de toutes vérités sur l'existence ,
Critique de l'anxiété pure
deux tomes des "Nouveux mystères de Marseille" de Jean Contrucci,
à savoir Le guet-apens de Piscatoris et L'énigme de la Blancarde (merci, merci, merci dear old Gemini C. !!)
la monumentale Histoire de la lecture d'Alberto Manguel (je vais me régaler!)
Je ne vais peut-être pas tout lire, non, encore que... mais j'aime avoir le choix. Surtout que lorsqu'il rentre à la maison, le cabas déborde un peu d'autres livres rencontrés sur place, car la route est bordée de fort gouleyantes librairies !
Mais le cabas va devoir faire l'effort de contenir d'autres projets: potasser quelques partitions, terminer les zencours de tricot, bidouiller une ou deux bestioles du livre d'Hansi Singh, réaliser ce râââvissant cabas rencontré dans le dernier Marie-Claire Idées, ficelle de lin au point mousse, je meurs d'envie de m'y escagasser les doigts !
Mais il y aussi...
Des retrouvailles en tout genre, mes Kényans en escale à Marseille, Avignon et sa cargaison de plaisirs, d'interminables discussions à l'ombre, des rires, des rendez-vous avec de vieilles pierres, des émotions qui font du bien à nous rappeler qui nous aime, les mains dans les légumes et les couleurs du marché, à fournir des tablées souriantes, quelques plouf ! rafraîchissants et bruyants, des silences propices à la sieste et puis des montagnes accueillantes et douces, un ruisseau qui serpente emperlé de canards, et encore d'autres sourires,
mais surtout...
dans tout ça...
ne pas oublier...
de...
ne rien faire !