Ricet Barrier
À l'ensemble des membres du Vocal Blues (oui, encore), passés et à venir
À ma chère Karen B. de Newrobi
Ricet Barrier est mort il y a quelques jours et, ma foi, me voilà bien triste. Apprendre qu'il n'était pas immortel m'a beaucoup choquée. Les chansons de Ricet Barrier retentissent régulièrement chez moi. J'emploie à dessein le verbe retentir parce que, comme généralement je chante avec le disque, ça fait un peu de barouf. Mais vous avouerez que chanter à tue-tête La Java des hommes-grenouilles, fût-ce en tondant la pelouse, a quelque chose d'assez jouissif...
Ricet Barrier est l'auteur de chansons inhabituelles et drôles, poétiques et lègères, inclassables. Dans l'étendue insondable et parfois inattendue de ses sources d'inspiration, j'ai un faible
pour la veine... rurale : Eh, la Marie, Les cousins de Paris, La servante du château et celle-ci :
Il y a aussi l'association avec les Frères Jacques, autre pierre angulaire de mon Panthéon personnel, une vingtaine de chansons dont Stanislas, Dolly 25, 300 millions...
Et n'oublions pas non plus que Ricet Barrier fut, et restera à jamais TOUTES les voix des Barbapapas ! Ce qui n'est pas rien.
Je laisserai le mot de la fin à un autre monument, radiophonique celui-là, José Artur : "Mieux vaut être Ricet Barrier que pauvre et célibataire."
Allez, une dernière pour la route ! J'aime à penser que cette chanson, en son temps a plu à Goscinny et à Uderzo...